[FR] Le cœur d'une autre - Tatiana de Rosnay

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Titre : Le cœur d'une autre
Auteur : Tatiana de Rosnay
Éditeur : Le Livre de Poche
Date de publication : 2009 aux Éditions Héloïse d'Ormesson
Pages : 281
 

* Le professeur m'a appris un jour qu'un receveur voue une reconnaissance éternelle à son donneur. Mais je ressens bien plus qu'une simple reconnaissance envers Constance. Je lui dois la vie, et le goût de la vie. Commen lui dire merci, puisqu'elle n'est plus sur terre ? *
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Bruce, un quadragénaire divorcé un peu ours, un rien mysogyne, est sauvé in extremis par une greffe cardiaque. Après l'opération, sa personnalité, son comportement, ses goûts changent de façon surprenante. Il ignore encore que son nouveau cœur est celui d'une femme.
Mais quand ce cœur s'emballe avec frénésie devant les tableaux d'un maître de la Renaissance italienne, Bruce veut comprendre. Qui était son donneur ? Quelle avait été sa vie ? Des palais austères de Toscane aux sommets laiteux des Grisons, Bruce mène l'enquête. Lorsqu'il découvrira la vérité, il ne sera plus jamais le même. 



Mélangeant génétique et fiction, Tatiana de Rosnay nous entraîne sur les pas de Bruce Boutard après que, suite à une malade cardiaque, il ait reçu un nouveau cœur. Sa vie change alors du tout au tout et, persuadé que cela a un lien avec son donneur, il part sur les traces de cette inconnue qui lui réserve bien des surprises.
Comme toujours, la plume magnifique et fluide de Tatiana de Rosnay m’a entraînée dès les premières pages. Peu à peu, nous apprenons à connaître Bruce, un homme plutôt désagréable, inintéressant et toute à fait ordinaire. Une image un peu stéréotypée qui contraste fortement avec celui qu’il deviendra après sa transplantation. Les changements s’opèrent petit à petit, surprenant tout d’abord le lecteur avant d’interpeller le personnage lui-même.
Commence alors une enquête des plus intéressantes sur son donneur ou plutôt, sa donneuse. Quel choc pour cet homme fier et quelque peu phallocrate que d’apprendre que son cœur a appartenu à une femme. Pourtant, plus sa personnalité et ses goûts se révèlent différents, plus il a envie de découvrir celle qui lui a sauvé la vie. Entre l’Italie, la Suisse et la France ; entre l’art et l’amour, Bruce part sur les traces de cette femme mystérieuse dont il ne sait rien encore.
S’alternent alors les moments de suspense, les scènes romantiques et les instants touchants, alors que Bruce rencontre des personnages hauts en couleur, tous plus intéressants les uns que les autres : la jolie Joséphine, le mystérieux comte Valombra, son fils Mathieur, l’accueillant couple Weatherby, la taciturne baronne Landifer... et, bien sûr, indirectement, Constance, sa donneuse. Au premier abord, on peut avoir l’impression qu’un nombre de personnages aussi élevé pour un roman somme toute assez court est quelque peu exagéré ; ce n’est toutefois pas le cas. Chacun a sa propre personnalité, son importance, et apporte quelque chose au déroulement de l’histoire. De plus, ils sont introduits de manière si naturelle qu’on ne remarque même pas à quel point on s’attache à eux.
J’ai eu l’impression que Le cœur d’une autre était, en fait, plus l’histoire de Constance que celle de Bruce ; que si nous devions choisir le vrai héros, ce serait elle plutôt que lui. La part de mystère qui entoure cette jeune fille disparue m’a convaincue. Nous la découvrons peu à peu, au travers de Bruce, mais il y a toujours une part d’elle qui restera inconnue et inaccessible, tant pour les lecteurs que pour les autres personnages. Bruce, quand à lui, a rapidement changé de statut à mes yeux. Homme désagréable, il devient bien vite touchant et attachant. En raison de sa maladie ou de son nouveau cœur ? Au lecteur de décider.
Le mélange de considérations sur la médecine et de fiction m’a immédiatement séduite. Comme l’explique Joël de Rosnay, père de l’auteur et biologiste reconnu, dans sa préface, l’approche n’est aujourd’hui pas confirmée par la science. Et, pourtant, il est extrêmement facile d’y croire, de se laisser entraîner par le cœur du héros sur les traces de Constance. Pour cette raison, on peut lire le livre comme une simple fiction, mais l’histoire suscite également des questionnements très intéressants pour qui s’y arrête un instant.
En résumé, un véritable coup de cœur pour une histoire de cœur extraordinaire ! Une alliance de romance et de mystère, avec un peu de science en filigrane qui suscitera chez le lecteur toute une série d’émotion... et la fin vous fera peut-être bien verser une petite larme. À lire absolument.




In My Mailbox *2*

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In My Mailbox a été inventé par  The Story Siren.

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Comme je l'ai expliqué dans mon article précédent, je suis allée au "Livre sur les quais" récemment... et j'y ai acheté quelques livres. J'avais toutefois décidé d'être raisonnable, donc je n'en ai acheté que deux. Je sais que j'en ai parlé dans l'article sur le sujet, mais ils sont spéciaux pour plusieurs raisons : tout d'abord, ils sont dédicacés... et ensuite, ce sont les 299ème et 300ème livres à rejoindre ma bibliothèque !

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J'ai donc actuellement 300 livres dans ma bibliothèque... Pour en voir la liste, cliquez ici


 


Je l'attendais depuis des mois. Ma mère l'a lu dès qu'il est paru, mais comme je savais que Tatiana de Rosnay venait à Morges, j'ai décidé d'attendre pour obtenir un exemplaire dédicacé... Et le voilà finalement! Je me réjouis déjà de le lire !
Tatiana de Rosnay ❖ À l'encre russe
 




Le second est un livre que je voulais lire depuis un moment. Le problème est que je n'aime pas lire les livres dont tout le monde parle. Comme une adaptation cinématographique a été réalisée, l'histoire est devenue plus célèbre encore et je ne l'ai toujours pas vue. Quand je l'ai vu en anglais au Salon, je n'ai pas pu résister...


Tatiana de Rosnay Sarah's Key








Le Livre sur les quais - 6 au 8 septembre 2013

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Comme vous l’avez sans doute remarqué, je n’ai pas été très active sur la blogosphère ces derniers temps. Maintenant que je suis de retour, je vais essayer de rattraper mon retard et de poster les articles que j’ai projetés durant les vacances... J’ai passé un magnifique été dans la campagne anglaise (comme d’habitude) et, très honnêtement, je n’étais pas très motivée à revenir. Heureusement, j’avais de quoi me réjouir... "Le livre sur les quais" commençait quelques jours à peine après mon arrivée.
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'Le livre sur les quais', qu'est-ce que c'est ?

Les salons littéraires sont répandus et certains d’entre eux sont très populaires. "Le livre sur les quais" n’est pas une des plus grands festivals, ni l’un des plus connus, mais il propose des choses que d’autres n’ont pas. Créé en 2010, il est organisé chaque année en Suisse, dans la jolie ville de Morges, jute à côté du Lac Léman.

 Croisière littéraire Genève-Nyon

Auteurs et événements

Durant quatre jours, de nombreux événements sont organisés. Bien sûr, on peut acheter des livres, les visiteurs ont l’opportunité de rencontrer plus de 300 auteurs et de découvrir les dernières nouveautés, mais chaque année réserve quantité de surprises et d’événements passionnants. Bien que les œuvres d’auteurs francophones soient au cœur du festival, on fait honneur à l’image interculturelle de la Suisse avec un éventail varié d’activités en anglais ainsi que la présence de traducteurs et d’auteurs écrivant en allemand, italien ou même en russe. Un mélange culturel où les livres se retrouvent au centre de l’attention générale.

2013 était l’année des croisières littéraires, de la présidence d’honneur de Tatiana de Rosnay, de tours à vélo centrés sur les polars, de petits-déjeuners littéraires... Il y avait des auteurs et des éditeurs, mais aussi des réalisateurs cinématographiques et des illustrateurs ; des livres, mais aussi des films, des photographies, des lectures, des représentations, des débats, des interviews, des ateliers d’écriture et différents jeux ou concours pour les enfants et les jeunes. De quoi satisfaire chacun !

Ma journée au Salon

J’avais déjà assisté aux deux éditions précédentes, mais cette année a sans conteste été la meilleure. La raison à cela ? Naturellement, le programme devient plus intéressant et varié au fil des ans, le festival plus grand, mais la présence de Tatiana de Rosnay était tout simplement incroyable ! Dès que j’ai appris qu’elle y serait, j’ai écrit à ma partenaire et blog et amie, Patty, et nous avons décidé de nous y rendre ensemble. Le plus difficile était de résister à la tentation d’acheter le dernier roman de Tatiana de Rosnay, À l’encre russe, avant le Salon, mais le fait d’avoir été à l’étranger toute l’année a aidé !

Croisière littéraire : “Personnages romanesques”


Décider du programme a été une autre difficulté. Tout semblait si intéressant que nous avons du faire un choix. Nous y sommes donc allées le dimanche et avons commencé à Genève avec un croisière littéraire « Personnages romanesques, avec Tatiana de Rosnay, Claro et Andreï Kourkov. Comme c’était relativement tôt et que nous n’étions pas à Morges, il y avait peu de monde. C’était très intéressant d’écouter les auteurs parler de leur perception de personnage romanesque et expliquer comment ils s’en occupaient durant l’écriture, avant de nous expliquer leurs projets.

Croisière littéraire: “Traduire, trahir ou transposer”


Nous sommes descendues du bateau à Nyon et avons pris le train jusqu’à Morges. Après un rapide tour dans la tente et le repas de midi, nous avons décidé de participer à une autre croisière littéraire. Bien entendu, au vu de mes études, j’étais très intéressée par le sujet. Il y avait deux auteurs, Claro – à nouveau – et Douglas Kennedy, ainsi qu’un traducteur, Pedro Jimenez Morras. Ils ont bien entendu parlé de traduction, mais aussi, de manière plus générale, de leur travail et de la différence entre écrire et traduire. C’était intéressant de pouvoir comparer la vision d’un auteur dont les livres ont été traduits dans de nombreuses langues – dont certaines qu’il parle lui-même – (Douglas Kennedy), un traducteur (Pedro Jimenez Morras) et un auteur-traducteur (Claro). Cette croisière fut elle aussi une réussite, mais j’aurais aimé obtenir plus de détails sur la traduction en elle-même au lieu que le débat dérive sur les œuvres des auteurs.

Les auteurs et la tente

Après la croisière, il a commencé à pleuvoir et nous avons donc décidé de faire le tour de la tente. Elle était bondée et de nombreux visiteurs faisaient la queue pour obtenir leurs dédicaces. Nous avons donc regardé le tout une fois, puis nous nous sommes arrêtées vers Andreï Kourkov, où Patty a acheté Les pingouins n’ont jamais froid. Vint ensuite le moment que j’avais tant attendu. Nous avons rejoint la très longue file d’attente devant la table de Tatiana de Rosnay et avons toutes les deux acheté À l’encre russe. J’ai aussi enfin trouvé la version anglaise de Elle s’appelait Sarah (que je n’ai toujours pas lu), Sarah’s Key. Avant de sortir, j’ai échangé quelques mots avec Jenny Sigot-Müller, l’auteur d’Entre deux voix, que j’avais bien aimé... Et, bien évidemment, discuter avec une auteur/interprète qui a étudié dans la même université était une occasion que je n’allais pas manquer.

Nous avons toutes les deux passé une très bonne journée... et n’avons pas dépensé autant d’argent que nous craignions ! Si vous avez l’opportunité de venir au "Livre sur les quais", je vous le recommande vraiment ; c’est sans aucun doute un de mes événements littéraires préférés !

Je vous y attends en 2014 !


[EN] The Compass Cactus - Kari Kinnard Pratt & Kent Johnson Olsen

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Title: The Compass Cactus, Teen Book #1
Author: Kari Kinnard Pratt & Kent Johnson Olsen
Publisher: Outskirts Press
Release date: June 2013
Pages: 73

 

* Mr. Blake Eding, Ghost Creek Camp Dam engineer, shook his head in despair. "I hate to lose all this water, but we must release some or the whole dam will go." He flipped a switch titled "Release". Through the control window, he saw water begin pouring from the spillways. *
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Mr. Turner's sophomore science class is a favorite among his high school students, with lively experiments and funny discussions -and he has made science even more exciting by awarding a seat in the school bus going to the Ghost Creek Camp for anyone who scores 100% on their final exam. Ghost Creek offers ATVs, hiking trails, archery and more -with a competition to win two tickets to any venue, athletic or musical program the winner desires. It's what students work toward all year.
Sarah has earned 100% on her final exam, and she and her friends are packed up and ready for fun! But first they have to survive the flash flood that tips over their school bus... and this is only the beginning of Sarah's summer adventures.



The Compass Cactus is a short book telling the first part of Sarah’s summer adventures. Every year, science teacher Mr. Turner awards a day at the Ghost Creek Day Camp to anyone who scores 100% on their final exam. Students work towards this aim all year long and Sarah is delighted when she is chosen with a few of her friends. But as the weather worsens and flash flood threatens the school bus, they realise that the day will not be as fun as they had expected.
The back cover summary caught my attention straightaway. A young adult book was a nice break in my reading and the story seemed promising. However, I must admit I was disappointed. I would not say I did not enjoy it at all, but I turned the last page being rather frustrated, as it did not live up to my expectations.
First of all, the figures did not convince me. I know it is a young adult novel, but still, their character was not developed enough; therefore, I did not have the feeling I got to know them enough to like them. We have the “goodies” and the “baddies”, two clearly defined groups, and the clichés annoyed me because of the lack of realism. In such a critical situation, I cannot really imagine that anybody could be stupid enough to go on trying to harm someone before even thinking about their own safety. Likewise, the perfect protagonists with leader qualities who could save everybody else got on my nerves rather quickly.
The story focuses mainly on Sarah, but eight other students and the teacher are part of the group as well. I felt that it was too many given that the book only has 73 pages. Some of the characters are only briefly introduced to the reader, but they do not seem to really play a role in the plot. However, keeping in mind that there are two more books to come, they might develop later on. It would be interesting to find out...
I found the idea of the plot itself interesting, although not original. I was thus waiting for a special event, for something that would make it different from anything I had read before, but it never came. It I try to analyse why I was disappointed, I must say it is probably because of the lack of suspense. Indeed, the main problem is that we know most of what is going to happen because of the back cover summary. If it contained less information, I would probably have felt drawn to Sarah’s adventures much more that I actually did and not expected more dramatic events to take place.
The positive points of The Compass Cactus – because there are some as well – are mostly the writing style; it perfectly suits the young adult genre and is easy to read. The organisation of the book in chapters with mention of the day and time is good and the layout pleasant. I also enjoyed the fact that we had various viewpoints as the story went on; briefly meeting the rescue team, the bus driver, Sarah’s parents... is a good way of keeping our interest and involving a little suspense in the plot.
The explanations about flash flood and several other elements about nature and scouting were also interesting, but I would have liked to know more about the context and environment than about the characters’ actions.
The Compass Cactus is not a book that convinced me. I finish it with an aftertaste of unfinished: the plot and the characters are interesting, but I think they need to be developed and improved in order to avoid clichés. The main problem is the back cover summary, which spoils the suspense and actually advertises for the second and third books rather than for the first one. A much younger audience will however probably enjoy reading it – maybe I have just become too old and fussy to enjoy young adult reads!
I thank the authors Kari Kinnard Pratt and Kent Johnson Olsen for providing me with a copy of their book and Bostick Communications for allowing me to discover a wide range of new books. Although my review is not as good as I had expected, I might read the next books if I get chance as I do not like to be left with mixed feelings.

 
Partnership with authors Kari Kinnard Pratt & Kent Johnson Olsen
Organised by Bostick Communication



[FR] L'homme Chauve-souris - Jo Nesbø

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Titre : L'Homme Chauve-souris
Titre original : Flaggermusmannen (norvégien)
Série : Harry Hole #1

Auteur : Jo Nesbø
Traducteurs : Élisabeth Tangen et Alexis Fouillet
Éditeur : Folio Policier
Date de publication : 1997 (2002 pour la traduction française)
Pages : 473
 

* Dans la littérature policière traditionnelle, tout détective qui se respecte possède un don pour détecter les menteurs. Conneries ! La nature humaine est une grande forêt impénétrable que personne ne peut connaître à fond. Même une mère ignore les secrets les plus profonds de son enfant. *
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Parce qu'une jeune Norvégienne a été sauvagement jetée d'une falaise à l'autre bout du monde en Australie, l'inspecteur Harry Hole de la police d'Oslo est envoyé sur place par une hiérarchie soucieuse de l'évincer. Ce qui n'aurait dû être que routine diplomatique va se transformer en traque impitoyable au fur et à mesure de meurtres féroces qu'Harry Hole refuse d'ignorer. Autre hémisphère, autres méthodes... Associé à un inspecteur aborigène étrange, bousculé par une culture neuve assise sur une terre ancestrale, Hole, en proie à ses propres démons, va plonger au cœur du bush millénaire. L'Australie, pays de démesure, véritable nation en devenir où les contradictions engendrent le fantastique comme l'indicible, lui apportera, jusqu'au chaos final, l'espoir et l'angoisse, l'amour et la mort : la pire des aventures.


Plutôt surprenant que le premier livre d’une série mettant en scène un policier norvégien se déroule en Australie. C’est pourtant le cas de L’homme chauve-souris de Jo Nesbø. Harry Hole est envoyé à Sydney pour enquêter sur le meurtre d’une jeune fille norvégienne. Ce qui semble être une simple enquête de routine se révèle bien plus compliqué qu’il n’y paraît au premier abord. Comme un autre cadavre est retrouvé, Harry doit exploiter toutes ses capacités pour démasquer le meurtrier avant qu’il ne soit trop tard.
La première partie du roman met en place le décor de l’enquête. Nous découvrons l’Australie, avec bien sûr le commissariat de police, mais également plusieurs facettes de la ville de Sydney. Aux côtés d’Harry, nous visitons les bars, les parcs et les cafés, ainsi que le monde de la drogue et de la prostitution, découvrant ainsi quelques traits typiques de la société : là, les quartiers gays et la cohabitation entre blancs et aborigènes font partie du quotidien.
En plus de découvrir la ville, nous rencontrons dès le début les personnages qui ont de l’importance dans l’intrigue. Tous sont hauts en couleurs et leur personnalité est progressivement développée en profondeur, permettant au lecteur de se forger une opinion au fil des indices découverts par l’équipe de police. À plusieurs reprises, toutefois, j’ai eu l’impression que l’enquête passait au second plan, tant on reçoit d’informations secondaires. Cela ne dérange pas réellement, mais a tendance à détourner quelque peu l’attention.
L’intrigue en elle-même a un point de départ plutôt simple, mais se complique rapidement au fil des pages. Il est donc impossible de découvrir ce qui s’est passé. L’auteur nous mène à de nombreuses reprises sur de fausses pistes, conservant le suspense jusqu’aux dernières pages. Certaines scènes sont violentes et décrites de manière crue, ce qui offre un contraste marqué avec les pauses narratives et les scènes romantiques qui composent ce roman.
L’élément qui m’a sans aucun doute le plus surprise est le rythme de l’histoire. L’alternance entre les descriptions et l’action elle-même est tout à fait atypique et maintient l’intérêt du spectateur de manière subtile, sans pour autant basculer dans un trop-plein de suspense ou d’informations. Nous passons en quelque sorte d’un extrême à l’autre, entre une pause presque complète de la progression de l’intrigue et une série d’évènements qui s’enchaînent de manière tellement rapide qu’on a à peine le temps de respirer.
L’homme chauve-souris est un roman policier qui ne se concentre par exclusivement sur l’enquête, mais aborde également de nombreux autres sujets, en particulier des thèmes en rapport avec la vie quotidienne en Australie. Nous apprenons à connaître Harry Hole et découvrons peu à peu des fragments de son passé et de son présent. Le suspense est présent et de nombreux retournements de situation maintiendront l’intérêt du lecteur jusque dans les dernières pages, malgré de nombreuses pauses narratives. En raison de plusieurs scènes violentes et de considérations plutôt sérieuses, c’est une lecture adaptée à un public plutôt mature ; un très bon début pour une série atypique, qui motive à lire la suite des aventures de Harry Hole !

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